Pour la première fois une étude prouve l’efficacité d’un algorithme de télésuivi.
Recommandée depuis 2021, la télésurveillance de l’insuffisance cardiaque vise à prévenir les décompensations et réduire les hospitalisations. Et si au lieu d’identifier les patients ayant un risque de décompensation cardiaque, on cherchait à identifier ceux ayant une absence de risque? C’est la question vers laquelle l’étude « Security and performance of remote patient monitoring for chronic heart failure with Satelia® Cardio: First results from real-world use » parue récemment nous inviter à nous interroger.
Le point de départ d’un nouveau paradigme dans la télésurveillance
Pour la première fois une étude prouve l’efficacité d’un algorithme de télésuivi et s’intéresse à ce que l’on appelle la valeur prédictive négative (VPN). L’étude multicentrique “Security and performance of remote patient monitoring for chronic heart failure with Satelia® Cardio: First results from real-world use” révèle une VPN de 99,43% pour un algorithme de télésuivi.
Cette étude marque un véritable tournant dans la recherche et l’évaluation de la télésurveillance des patients. Elle met en lumière l’importance de la télésurveillance pour soutenir et rassurer les médecins en identifiant les patients à faible risque. Cela pourrait ainsi leur permettre de gérer plus efficacement les cohortes de patients à distance, en s’appuyant sur un système qui assure un suivi et une éducation continus des patients à grande échelle.
Le bon patient au bon moment
Dans la pratique quotidienne, cela pourrait se traduire par des consultations mieux adaptées et personnalisées, avec le bon patient au bon moment, sans discrimination. Cette étude ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans le domaine de la télésurveillance des patients et souligne l’importance de l’innovation continue pour améliorer les soins aux patients.
Le texte complet de l’étude est disponible ici.