87 % des patients sont satisfaits par la télésurveillance de leur insuffisance cardiaque.
L’étude a mené une enquête déclarative volontaire auprès des utilisateurs de Satelia® Cardio, une application web de télésurveillance de l’ICC qui a été incluse dans le programme expérimental en France « ETAPES » organisé par le ministère français de la santé. Le suivi était basé sur les résultats déclarés par les patients (sept questions sur les symptômes, une question sur le poids) auxquels ils répondaient en ligne (pour les patients ayant une bonne maîtrise du numérique) ou par téléphone avec une infirmière (pour les patients ayant une mauvaise maîtrise du numérique). L’enquête comprenait des questions sur l’utilité perçue, la facilité d’utilisation et l’impact sur la qualité de vie. Les résultats ont montré que 87 % des 825 patients étaient satisfaits de la surveillance numérique de leur insuffisance cardiaque.
Une solution jugée facile à utiliser et utile pour les professionnels de santé
Les patients ont trouvé que l’application était facile à utiliser (94 %), qu’elle ne posait pas de problème (95 %), qu’elle fournissait des notifications au bon moment (98 %), qu’elle était facilement accessible (96,5 %), compréhensible (89 %) et qu’elle ne nécessitait pas un temps déraisonnable pour répondre aux questions (99 %). La plupart des patients ont estimé que la télésurveillance aidait les médecins à fournir de meilleurs soins au cours de leur suivi (70 %, score moyen : 7,98/10) et 45 % des patients ayant des connaissances numériques ont indiqué une amélioration de leur qualité de vie.
Une télésurveillance combinant numérique et humain pensée pour 100% des patients
L’étude conclut que les patients qui maîtrisent mal l’outil numérique peuvent avoir besoin de la télésurveillance humaine ou assistée. Les patients suivis quotidiennement pour l’ICC grâce à la télésurveillance ont exprimé une grande satisfaction et une bonne acceptation. Cela souligne l’importance de la télésanté et de la télésurveillance dans la gestion des maladies chroniques comme l’ICC.
Le texte complet de l’étude est disponible ici.